Ce lundi commence au Kenya une purge au sein de la police. En effet, des officiers supérieurs de police ont été sommés de se présenter pour des tests d’intégrité. Une procédure qui devrait durer plusieurs semaines.
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Les quelque 800 officiers de police doivent se présenter ce lundi devant un panel constitué de membres de la Commission des services publics, du Comité pour la réforme de la police, de la Commission kenyane anti-corruption ou encore de l’Université de Nairobi.
D’autres officiers de police seront bientôt concernés par cette procédure.
Celle-ci concerne essentiellement les officiers supérieurs de police, en tout 2000 personnes dans un premier temps.
Selon le Commissaire de police Mathew Iteere, ils ne seront pas accusés tant que leur culpabilité ne sera pas prouvée.
La mesure visent bien sur à lutter contre la corruption. Et ceux qui ne seront pas à la hauteur des attentes de la police en matière d’intégrité devront quitter la force.
Le test devrait porter sur l’expérience de ce policiers, ainsi que sur leurs connaissances des services de police et de la constitution.
Parallèlement, les services de police ont annoncé que les salaires des policiers devraient augmenter dès que le nouveau budget sera voté.
Le gouvernement a accordé un budget de 148 millions de shillings à ce programme, l’équivalent de 1,5 million d’euros.
La police kenyane espère ainsi se reformer et changer ses critères de recrutement pour que l’intégrité, le professionnalisme et la motivation y tiennent une plus grande place.
La police kenyane est considérée dans le pays comme l’un des services publics les plus corrompus.
Melissa Chemam, à Nairobi, pour BBC Afrique
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