Thursday, October 7, 2010

500 Kenyan teachers sacked for impregnating young pupils

500 teachers have been sacked in Kenya for impregnating young pupils this past year. The revelation by the Teachers Service Commission chairman Ibrahim Hussein Wednesday also revealed that teachers will also face criminal proceedings in courts,besides losing their jobs. Last year, 600 teachers had their names struck from the TSC register for impregnating their pupils.

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Plus de 500 enseignants ont été licenciés ce mercredi au Kenya après avoir mis enceintes certaines de leurs élèves. En 2009, plus de 600 enseignants avaient déjà été renvoyés pour les mêmes raisons. Melissa Chemam


L’annonce a été faite pendant la conférence annuelle de l’Association kenyane des enseignants du primaire, hier. La Commission des enseignants a révélé que plus de 500 maitres d’école ont été démis de leurs fonctions pour avoir eu des relations sexuelles avec certaines de leurs jeunes élèves, qui sont par la suit tombées enceintes.

Le directeur de cette Commission, Ibrahim Hussein, aussi confirmé que ces enseignants devront être traduits devant la justice. La police va donc ouvrir une procédure pénale sous peu. Le haut fonctionnaire kenyan Ahmed Hussein a déclare a la BBC que la plupart des filles victimes de ces viols avaient entre 12 et 15 ans, la plupart des abus se déroulant dans des écoles primaires de villages, ans la campagne kenyane.

Selon Ibrahim Hussein, l’année dernière déjà, 600 enseignants du primaire ont été reconnus coupables d’avoir mises enceintes une ou plusieurs de leurs élèves. Il a cependant relevé que certains parents avaient depuis renoncé à poursuivre en justice ces enseignants, pour des raisons financières essentiellement. Certains professeurs tentent également de proposer de l’argent aux parents des victimes pour étouffer l’affaire.


La commission des enseignants kenyans espèrent pouvoir lever cet obstacle en soutenant les familles dans leurs démarches judiciaires.


Le directeur de la Commission kenyane des enseignants, Ibrahim Hussein, a de plus insisté sur le devoir des parents de replacer leurs filles dans le système scolaire après leur accouchement, dans une école différente, a-t-il ajouté.


Selon le ministre de l’éducation, Sam ONGERI, malgré plusieurs campagnes de formation des enseignants à l’égalité entre les genres, les filles sont souvent victimes de discrimination dans le système éducatif du Kenya. La Commission kenyane des enseignants s’est en réponse engagée à former les directeurs d’école à réagir dans ce genre de situation.


Melissa Chemam, Nairobi, pour BBC Afrique

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