Ce lundi sur BBC Afrique, BBC World Service en francais (www.bbc.co.uk/french) :
A peine descendu de l’avion ce lundi matin, William Ruto a pu s’exprimer publiquement sur sa visite à La Haye.
Ses partisans sont venus l’accueillir à l’aéroport de Nairobi et c’est sous des applaudissements, chants et danses qu’il s’est exprimé, tôt ce matin, vers 8h heure locale.
Il a affirmé que ses entretiens auprès de la CPI se sont bien passés et que son but était de faire ressortir la vérité et d’écarter les mensonges sur les violences postélectorales de 2008.
"Chaque minute de mon déplacement à La Haye en valait la peine", a affirmé William Ruto. "Je suis heureux d’avoir prise cette décision et d’avoir pu mettre les choses a plat. Je suis vraiment heureux d’avoir eu cette opportunité et je rentre ici en étant un Kenyan fier. J’ai pu apporté ma contribution en tant que citoyen, en tant que dirigeant pour tenter de résoudre le problèmes des violences post-électorales."
Le député de la région de Eldoret-Nord s’est rendu à La Haye jeudi dernier avec l’intention d’apporter son témoignage auprès du procureur chargé de mettre en place le tribunal international sur les violences au Kenya de 2008.
Lui-même accusé d’avoir alimenté les violences politiques, William Ruto est aussi impliqué dans une affaire de corruption qui lui a coûté son poste en octobre dernier. Pourtant proche allié du PM Raila Odinga, il a été démis de ses fonctions de ministre de l’Enseignement supérieur.
A présent prêt à faire tomber d’autres hauts responsables du pays selon les commentateurs politiques kenyans, Ruto a entre autres dénoncé le travail de la Commission kenyane chargée de la mise en place du tribunal ainsi que celui de la Commission des droits de l’homme.
Lors d’une conférence de presse en fin de matinée à Nairobi, il a affirmé que les documents fournis par ces deux commissions à la CPI étaient biaisés et truffés de mensonges…
C’est donc ce qu’il a tenu à préciser au procureur de la CPI ce week-end.
Il a également nié être impliqué de quelques façons dans les violences de 2008.
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